Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Tout va bien Maman
16 novembre 2012

One week in Hong Kong

Les journées sont longues, pleines de surprises et s'enchaînent à une telle vitesse que je n'ai (ne prends ?) même plus le temps de retranscrire ce que je vis. Après 3 semaines en Chine, direction Hong Kong. Arrivée dans l'après-midi, je ne sais où loger et refuse de me rendre dans le premier hôtel venu, ou plutôt le premier dortoir moisi qui me coûtera minimum 15 euros. Première image de la ville à la sortie du métro Central, je saute intérieurement de joie en pensant m'être téléportée dans ce qui semble être Time Square. Un mac donald et un starbucks à tous les coins de rues, oui, c'est forcément ça. Quelques minutes d'observation plus tard (longue à la détente, donc), je m'aperçois que toutes les indications sont écrites en chinois (enfin, en cantonais, on reviendra là-dessus). Alors soit China Town a envahit tout New-York, soit je suis bel et bien toujours en Asie. Adieu la téléportation et la gloire qui va avec.

La nuit tombe vite et je déambule un moment entre cette multitude de gratte-ciel illuminés de toute part, le sourire aux lèvres de retrouver enfin une ville dynamique, cosmopolite, avec des gens qui marchent vite, ne disent pas bonjour et se bousculent dans le métro (oui, Paris me manque un peu). J'atterris dans un café vers 19h pour y lire mes mails et voir si quelqu'un a répondu à mon appel au secours (= au logement). Il est 19h et "vous avez ZERO nouveau message". Après tout, les gens travaillent et n'ont peut-être pas encore vu mon message. 21h, toujours rien. Après tout, les gens se détendent en after work et leur portable n'a peut-être plus de batterie. 22h58, le café en question ferme ses portes. Après tout, il fait au moins 20 degrés dehors et il n'y a certes pas de pont mais je devrai bien pouvoir squatter un bout de trottoir. Heureusement, je n'ai pas eu à déplier mon matelas de carton puisqu'à 23h, une bonne âme gentiment accepté de m'accueillir. Dieu existe donc, hallelujah.

S'ensuivit une semaine plus que sympathique, faites de rencontres (principalement d'expatriés, ne nous leurrons pas, mais des expatriés de la branche qui n'a pas pris la grosse tête), de bars-au-sommet-des-buildings-avec-vue-imprenable (une seule fois en fait, cf. la rubrique "budget"), de longues marches dans la ville entre des stands de poissons séchés et des boutiques aux vitrines particulièrement frustrantes (auxquelles j'ai resisté jusqu'à ce que mes yeux croisent la porte d'entrée d'un Massimo Dutti), de soirées, de baignades en pleine mer un 11 novembre, de découverte des îles alentour et de leurs traditionnels villages de pêcheurs, et caetera, et caetera. (Pas peu fière d'avoir réussi à noyer le "soirées" au milieu de tout ça pour qu'il passe inaperçu).

Seule ombre au tableau, les contacts avec les locaux se sont révélés proches du néant. D'une part car la langue ici est le cantonais, radicalement différent du mandarin que j'ai mis trois longues semaines pour parler couramment et qui ne m'a donc servi à rien, et d'autre part car ces mêmes locaux ne sont pas tout à fait dans la communication. Je ne pense pas exagérer en disant que les Hong Kongais ne transpirent pas la joie de vivre (2 sourires aperçus en une semaine, c'est peu). Pourtant, avec toutes les activités que je viens d'énumérer, j'ai envie de dire QUE DEMANDE LE PEUPLE ? De l'argent pour en profiter ? Ah. Oui. Certes. En effet, le salaire moyen d'un employé Hong Kongais a beau être bien plus élevé que celui de son voisin chinois, il permet difficilement de profiter de ce petit restaurant sur les hauteurs, même si "tu vas voir, c'est un peu cher, mais la vue est ca-non". Une ville incroyable quand on a les moyens au final, et comme je ne les ai pas mais que je ne peux refuser une baguette avec une planche de charcuterie, fût-elle à 25 euros, j'ai simplement décidé de faire de la rue ma maison dans les quelques semaines à venir.

Preuve qu'ils ont finalement un peu d'humour là-bas, en quittant la ville, un panneau sur l'autoroute affiche le message suivant : "if you drink, do not drive", prévention que j'ai trouvée un peu tardive et aussi absurde que d'écrire dans une maternité "if you don't want babies, use condoms" (ce que je trouverais particulièrement drôle). Au final j'ai bien compris que ça n'était pas si bête, rassurez-vous.

Me voilà finalement depuis 2 jours au Népal dont je suis en train de tomber amoureuse mais je n'en dirai pas plus avant d'être rentrée en un morceau de ce trek que je m'apprête à commencer dans...3h de sommeil (??!). Oui, il faut vraiment que je vous laisse. 

Publicité
Publicité
Commentaires
D
Content de t'avoir vue, bonne cure de Macdo au Népal
Tout va bien Maman
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 11 405
Publicité